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Lettres provenant de la National Archives of Ireland, archives de crimes, Roscommon, 1849, documentant la chasse à l’homme pour trouver l’assassin présumé du Major Denis Mahon, Andrew Connor.

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. John Kearney s’adresse au Lord Lieutenant de Montréal, le 18 juillet 1849. Page 1

« Monsieur,

Je vous informe que j’ai vu Andrew Connor, 14 jours après mon arrivée à Montréal. Il a une maison ici et semble y vivre. Il dépense beaucoup d’argent et il est un petit homme trapu…

Je vous demande de me dire ce que je dois faire maintenant, après avoir dépensé beaucoup d’argent à le traquer et à garder un œil sur lui – J’ai parlé à Monsieur Flynn à ce sujet et il m’a dit que si vous ordonniez son arrestation, celle-ci pourrait être réalité rapidement.

Il m’a dit qu’il était un soldat qui a déserté l’armée après lui ayant donnée 12 ou 13 ans de sa vie, mais je suis assez certain de qui il est vraiment. »

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. John Kearney s’adresse au Lord Lieutenant de Montréal, le 18 juillet 1849. Page 2

« Il vit actuellement à Burlington et semble-t-il qu’il est mieux qu’il y a deux ans. J’ai refusé l’offre de recevoir 11 dollars pour continuer de le traquer et j’espère que c’est correct pour vous.

Je reste votre humble serviteur John Kearney.

P.S. Merci de bien vouloir envoyer votre instruction au Chef de la police, Monsieur Flynn, le plus rapidement possible, ne sachant pas combien de temps cet homme restera là. Je continue de visiter la station de police à tous les jours et je continuerai de le faire jusqu’au moment où vous ordonnerez son arrestation.

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. Lettre au Bureau gouvernemental de Montréal, du Dublin Castle, 18 août 1849. Page 1

« Bureau gouvernemental

Montréal, 18 août 1849

Monsieur,

Le Gouverneur-Général me demande de vous informer du résultat de l’enquête en vue de trouver un dénommé Andrew Connor, tel que décrit dans votre lettre du 29 mars dernier et étant soupçonné d’implication dans le meurtre du Major Denis Mahon, assassiné au mois d’octobre 1847 dans le comté de Roscommon. Nous en profitons pour dire que le délai encouru pour vous communiquer cette information est dû au fait que les instructions délivrées par le Gouverneur-Général ne se sont, semble-t-il, jamais rendues à destination,

J. Redington, Esq

Dublin Castle »

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. Lettre au Bureau gouvernemental de Montréal, du Dublin Castle, 18 août 1849. Page 2

« J’ai l’honneur de vous envoyer ici une lettre du Vice-Shérif du District de Niagara, disant que Connor se trouverait présentement près de New York, mais qu’on s’attend à ce qu’il revienne à Port Robinson.

En tout honneur,

Sir,

Votre dévoué et humble serviteur. »

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. Copie d’une lettre du Bureau du Shérif, Niagara, 13 août 1849.

« Copie.

Bureau du Shérif.

Niagara, 13 août 1849

En l’absence du shérif présentement, j’accuse réception de votre lettre du 29 … et vous confirme qu’il s’agit de la seule lettre reçue à ce sujet. Tout de suite après réception, nous avons entrepris des démarches pour accumuler de l’information en toute discrétion. Vous pourrez lire le résultat de l’enquête présente dans la lettre jointe ici du Superintendant de la police, qui habite Port Robinson.

En discutant avec lui, le superintendant est certain qu’il reviendra bientôt. S’il revient, nous l’arrêterons.

Signé L.W. Mercer, Vice-Shérif »

National Archives , archives de crimes, Roscommon, 1849. Lettre de Edward Wheeler, Superintendant de la police, Canal Welland, 10 août 1849.

« Port Robinson

10 août 1849

Mon cher monsieur,

Andrew Connor est un ouvrier ici, qui répond au nom et à la description faite il y a quelques jours par Copeland. Il a quitté Port Robinson il y a environ six semaines et il est maintenant aux alentours de New York.

Ses deux frères Martin et John Connor habitent toujours à Port Robinson. Je vais garder l’œil ouvert et si jamais il revient, je vous fournirai immédiatement toute information pouvant mener à son arrestation – J’aurais aimé détenir ces renseignements il y a six semaines.

J’ai l’honneur,

Edward Wheeler

Superintendant de la police

Canal Welland »