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Au pied de la croix celtique de Grosse-Île, au Québec, le professeur Mark McGowan décrit la souffrance vécue par les enfants orphelins de la Famine, comme Margaret Conlon.

Prise de vue extérieure d’un homme barbu, aux cheveux grisonnants, portant des lunettes, un coupe-vent bleu foncé et se tenant aux côtés de la croix celtique de Grosse-Île.

Je m’appelle Mark McGowan, du Département d’histoire de l’University of Toronto et je suis ici à la Station de la quarantaine de Grosse-Île, à environ 40 kilomètres au nord-est de Québec.

C’est ici que les Irlandais et Irlandaises, et d’autres passagers, devaient débarquer en 1847 et 1848 et être déclarés exempts de maladies infectieuses, si possible, afin de pouvoir continuer leur chemin vers le continent.

Malheureusement, plusieurs sont morts sur l’île, principalement en raison du typhus, qui a aussi causé d’autres problèmes : des enfants de l’immigration de la Famine sont devenus orphelins.

On estime qu’il y a eu en tout 702 enfants orphelins qui sont arrivés à Québec durant les étés 1847 et 1848. Ces enfants ont été placés dans des familles de la région de Québec, à Lotbinière, à Rimouski et, plus loin, à Montréal.

L’un de ses enfants était une petite orpheline nommée Margaret Conlon. Ses parents étaient membres de l’Église Unie d’Irlande. Tous les membres de la famille sont morts en route ou à Grosse-Île. Elle fut la seule rescapée. Elle a été prise en charge par l’Évêque de Montréal, Ignace Bourget, puis remise à son oncle pour aller vivre sur sa ferme dans le Haut-Canada, juste au nord de Toronto. De là, Margaret Conlon est partie vivre à Hamilton, s’est mariée, a fondé une famille et est décédée plus tard, près de Hamilton.

Elle a laissé plusieurs descendants, dont une femme de la Colombie-Britannique qui connaît maintenant la grande histoire de sa propre famille. Cette histoire de famille, fondée au Canada, a commencé ici, à Grosse-Île.

Prise de vue finale d’une étendue d’eau. Logo de l’Ireland Park Foundation à l’écran. Musique celtique.