Retranscription du vidéo de Mark McGowan au sujet des orphelines et orphelins de la Famine à Toronto

Prise de vue intérieure d'un homme barbu aux cheveux grisonnants, portant des lunettes, filmé à partir des épaules et s'adressant à la caméra. Trois étagères remplies de livres sont aperçues, derrière lui.

L'histoire des orphelins et orphelines de Kingston n'est pas la seule du genre à s'être produite au Canada-Ouest, tel que nommé à l'époque. Il y a aussi eu des orphelins et orphelines qui ont été placés à Toronto.

Imaginez maintenant que Toronto n'était habité que par 20 000 personnes à l'été 1847 et que près de 38 560 immigrants y sont arrivés. Un effort colossal a dû être entrepris par le Conseil municipal et la Commission de la Santé pour prendre en charge les nombreux immigrants malades.

Certains ont été emmenés à l'Hôpital général, converti en hôpital pour immigrants. Aujourd'hui, c'est le site de l'édifice du Festival du film de Toronto.

D'autres, moins malades, ont été emmenés dans un hôpital pour convalescents.

L'asile pour les veuves et les orphelins sera aussi fondé sur la rue Bathurst. Il a accueilli des centaines de veuves et d'orphelins et d'orphelines. Exactement 197 enfants orphelins ont été placés par l'asile et par les prêtres catholiques, chez des fermiers locaux, chez des artisans et des commerçants à Toronto et dans sa grande région.

Nous avons pu retrouver la trace de plusieurs de ces 197 enfants. Nombre d'entre eux avaient des contrats les protégeant pour qu'ils ne fussent pas exploités financièrement par ceux qui les avaient adoptés ou accueillis. Ils pouvaient avoir de bons draps, de bonnes conditions de vie et de la nourriture, peu importe qu'ils soient placés chez un forgeron ou dans une ferme.

C'est le seul endroit au pays où nous avons retracé ce genre de contrats lors du placement d'enfants orphelins. L'Église catholique demandait expressément que les enfants catholiques soient placés chez des catholiques. La même chose s'appliquait pour les orphelines et orphelins protestants. Au mieux de leurs connaissances, un comité formé de superviseurs catholiques et protestants veillait à gérer cet asile de la meilleure façon possible. Les orphelins et orphelines ont été ainsi assurés de ne pas être exploités dans le futur.

Prise de vue finale d'une étendue d'eau. Logo de l'Ireland Park Foundation à l'écran. Musique celtique.