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Mark McGowan raconte l’histoire de Mère Bruyère

Prise de vue extérieure d’un homme barbu aux cheveux grisonnants, portant des lunettes, vêtu d’un coupe-vent bleu et de pantalons foncés, filmé à partir de la taille et s’adressant à la caméra. À sa droite se tient un panneau historique bleu, intitulé « Élisabeth Bruyère. 1818-1876 », où est inscrit un paragraphe en français. On aperçoit un mur de briques grises et des grandes fenêtres, à l’arrière-plan .

Je m’appelle Mark McGowan et je suis professeur au Département d’histoire de l’University of Toronto. Je suis dans la Basse-Ville d’Ottawa, sur le site initial du Couvent des Sœurs de la Charité d’Ottawa – une section des Sœurs Grises de Montréal établie à Ottawa dans les années 1840.

C’était ici que

Fondu d’image sur une illustration en noir et blanc d’une carte routière et d’un pâté de maisons de cinq édifices, incluant une église, deux autres édifices de deux étages avec fenêtres, ainsi que d’un dernier édifice de trois étages en forme de « L ». Légende au bas de l’écran : « La Maison Carney, Hôpital pour immigrants, et autres édifices des Sœurs Grises, 1846-1849. Archives des Sœurs de la Charité d’Ottawa, P-M1/0005. »

Mère Bruyère et les Sœurs de la Charité furent mandatés pour traiter les immigrants irlandais de la Famine, particulièrement les enfants orphelins, débarqués en grand nombre dans la ville en juin 1847.

Illustration en noir et blanc qui dépeint une Sœur prenant les mains d’une jeune fille, vêtue d’une robe, ainsi que de trois édifices en bois et d’arbres, à l’arrière-plan . Légende au bas de l’écran : « Une Sœur Grise de Bytown avec une jeune orpheline, devant l’Hôpital Carney pour immigrants, sur la rue Bolton (maintenant, la rue Bruyère), Ottawa. Archives des Sœurs de la Charité d’Ottawa, P-M1/0004 ».

Plusieurs de ces immigrants irlandais de la Famine étaient déjà passés par Montréal et par Kingston, toujours laissés aux soins des Sœurs.

Soixante-quatre orphelins et orphelins ont été emmenés dans l’édifice érigé, jadis, sur ce site.

Fondu d’image sur une illustration en noir et blanc de trois édifices de deux étages, aux fenêtres en pignon, au deuxième étage, et de la vue partielle d’une grande église et de plusieurs arbres, à l’arrière-plan . Légende au bas de l’écran : « La chapelle des Sœurs Grises, la Maison Carney et l’Hôpital pour immigrants sur la rue Bolton (maintenant appelée la rue Bruyère), en 1847. Archives des Sœurs de la Charité d’Ottawa, P-M1/0008 ».

Les orphelines et orphelins ont ensuite été dispersés dans des familles catholiques, la plupart canadiennes-françaises, de Bytown – l’ancien nom donné à la Ville d’Ottawa.

C’est grâce à cette œuvre charitable que plusieurs Irlandais et Irlandaises de la Famine, atteints du typhus, ainsi que de nombreux orphelines et orphelins placés en adoption, ont pu recevoir des soins et, ensuite, s’intégrer à la communauté locale.

Les personnes en santé ont souvent pu poursuivre leur route. Il s’agit là, tout de même, du grand legs laissé par

Portrait en noir et blanc d’une femme d’un certain âge, vêtue d’un habit de Sœur et portant une grande croix argentée aperçue de biais dans un cadre de forme ovale et orné de dorures. Légende au bas de l’écran : « Portrait de Mère Élisabeth Bruyère, fondatrice des Sœurs de la Charité (les Sœurs Grises) d’Ottawa. »

certaines congrégations religieuses de l’Église catholique – et en particulier, ici, aux Sœurs de la Charité d’Ottawa – et qui fait ressortir, malgré la tragédie de la Famine, tout le courage des gens de la place ayant répondu aux besoins criants de ces nouveaux Canadiens.

Prise de vue finale d’une étendue d’eau. Logo de l’Ireland Park Foundation à l’écran. Musique celtique.